L’Ouganda attend avec impatience l’annonce du soumissionnaire retenu pour la construction d’une nouvelle raffinerie de pétrole d’une capacité de 60 000 barils par jour. La décision sera prise le mois prochain, selon les déclarations de la ministre de l’énergie du pays, Ruth Nankabirwa, à Reuters.

Cette annonce fait suite à l’échec des négociations avec un consortium incluant une unité de la société américaine Baker Hughes en juin dernier. Les entreprises n’ont pas réussi à mobiliser le financement nécessaire en temps voulu.

L’Ouganda a été engagé dans le développement de son industrie pétrolière et gazière depuis plusieurs années. La découverte de vastes réserves de pétrole en 2006 a incité le pays à chercher des partenaires pour exploiter ses ressources et développer ses infrastructures.

La construction d’une raffinerie de pétrole est une étape cruciale dans ce processus, permettant au pays de transformer le pétrole brut extrait de ses gisements en produits raffinés tels que l’essence et le diesel. Cela réduirait également la dépendance du pays à l’égard des importations de produits pétroliers raffinés.

L’appel d’offres pour la construction de cette raffinerie a attiré l’attention de quatre groupes concurrents. Le nom du soumissionnaire retenu sera annoncé le mois prochain, donnant ainsi le coup d’envoi de la construction de cette importante infrastructure.

L’Ouganda est un pays riche en ressources naturelles, mais il reste encore beaucoup à faire pour tirer pleinement parti de son potentiel. La construction de la raffinerie de pétrole témoigne de l’engagement du pays à exploiter ses ressources de manière durable et responsable.

En attendant l’annonce du soumissionnaire retenu, l’Ouganda continue de travailler sur d’autres projets liés à l’industrie pétrolière. Le pays cherche à développer de nouvelles infrastructures pour transporter le pétrole brut extrait de ses gisements vers les marchés internationaux.

Grâce à ces développements, l’Ouganda espère stimuler sa croissance économique et créer de nouvelles opportunités d’emploi pour sa population. Le secteur pétrolier et gazier offre un grand potentiel de développement pour le pays, qui cherche à diversifier son économie et à attirer des investissements étrangers.

Il reste maintenant à attendre le mois prochain pour connaître le nom du soumissionnaire retenu. Cette annonce sera certainement une étape importante dans le développement de l’industrie pétrolière de l’Ouganda, ouvrant la voie à de nouvelles opportunités et à une croissance économique accrue.

Sources :
– Reuters – 2023

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