Atos, l’entreprise de services informatiques, a connu une forte hausse de son action en début de journée, mais elle a ensuite chuté de 4,26% pour atteindre un nouveau plus bas historique. Cette baisse est survenue après l’annonce de la démission de Bertrand Meunier, président d’Atos, qui a été immédiatement remplacé par le banquier Jean Pierre Mustier. La décision de Meunier de quitter l’entreprise a été bien accueillie par les investisseurs, tandis que Mustier ne remet pas en cause le projet de cession des activités historiques d’Atos à Daniel Kretinsky, le président du groupe EPEI.
Cette transition de présidence survient alors que les projets de scission et de cession d’Atos ont suscité des critiques et ont entraîné une baisse de l’action. L’Assemblée générale des actionnaires et la réalisation de l’opération sont désormais prévues pour le début du deuxième trimestre 2024, en raison du calendrier nécessaire pour obtenir les autorisations réglementaires. Les négociations exclusives se poursuivent avec EPEI pour discuter des paramètres financiers de l’opération envisagée.
Atos a également indiqué qu’en cas d’échec de l’opération avec EPEI, l’entreprise devra se tourner vers les marchés de capitaux et/ou envisager la vente d’actifs supplémentaires afin de faire face à ses échéances de dette en 2025. Dans le cadre de cette transition, Atos a nommé Jean Pierre Mustier en tant qu’administrateur indépendant du Conseil d’administration. Laurent Collet-Billon, ancien directeur général de la Direction Générale de l’Armement, a été nommé vice-président non-exécutif.
Atos prévoit également d’organiser une journée des investisseurs avant l’Assemblée générale des actionnaires. Yves Bernaert a récemment été nommé directeur général de l’entreprise.
Source : AOF – 2023