Eutelsat, l’opérateur français de satellites, a récemment pris la décision de mettre fin à la diffusion de la chaîne de télévision Al-Aqsa, contrôlée par le mouvement islamiste palestinien Hamas. Cette décision a été prise après que l’opérateur a été mis en demeure en 2010 par le CSA (régulateur des médias en France) de faire cesser la diffusion de la chaîne en raison de propos antisémites et d’appels à la haine envers les personnes de confession juive et les « sionistes ».

« Al-Aqsa TV », qui a depuis été renommée « Al Seraj », avait réapparu sous un autre nom dans la liste des chaînes diffusées mais il s’agissait en réalité de la même chaîne. Eutelsat a rapidement demandé à son distributeur de mettre fin à la diffusion de la chaîne dès qu’il a pris connaissance de la situation.

Le Hamas, classé comme organisation « terroriste » par les États-Unis, l’Union européenne et Israël, a récemment lancé une attaque baptisée « Déluge d’Al-Aqsa » dans les localités israéliennes entourant la bande de Gaza, causant la mort de nombreuses personnes, principalement des civils. En réponse, Israël a promis de « détruire » le mouvement palestinien et a lancé une intense campagne de frappes sur le territoire, faisant également de nombreuses victimes civiles.

Cependant, il convient de souligner que la décision d’Eutelsat de cesser la diffusion de la chaîne de télévision Al-Aqsa ne peut pas être considérée comme une action partisane. En tant qu’opérateur de satellites, Eutelsat a le droit de décider des chaînes qu’il diffuse et des contenus qu’il accepte de transmettre. Dans ce cas, la décision a été prise en raison des contenus antisémites et haineux diffusés par la chaîne, et non en lien avec le conflit actuel entre Israël et le Hamas.

Il est important de noter que des mesures similaires ont été prises dans le passé par d’autres opérateurs de satellites à l’encontre de chaînes de télévision ayant diffusé des contenus incitant à la violence ou à la haine. Ces décisions visent à préserver le respect des valeurs démocratiques et des droits humains fondamentaux.

Source : AWP/ AFP

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