Les marchés boursiers ont connu une hausse grâce à l’apaisement des craintes géopolitiques liées au conflit entre Israël et le Hamas. Les indices européens ont clôturé en territoire positif, avec Paris en hausse de 0,27%, Francfort de 0,34%, Londres de 0,41% et Milan de 0,55%. Les marchés américains ont également enregistré une nette hausse, avec le Dow Jones en hausse de 1,03%, le S&P 500 de 1,03% et le Nasdaq de 1,01%. La Bourse de Varsovie a connu une forte augmentation de 5,31% suite à la victoire de l’opposition centriste pro-européenne lors des élections parlementaires.
Les investisseurs se montrent prudents mais optimistes face à l’évolution du conflit au Moyen-Orient. Les craintes d’une contagion à d’autres pays de la région et d’une perturbation de l’approvisionnement en pétrole sont à l’origine de cette prudence. Cependant, les efforts diplomatiques déployés par toutes les parties pour éviter une escalade du conflit ont contribué à une amélioration de la situation sur les marchés boursiers.
Les prix du pétrole ont légèrement baissé en réaction à cet apaisement des craintes géopolitiques. Le cours du baril du Brent a perdu 1,12% à 89,85 dollars et le WTI américain a cédé 0,76% à 87,03 dollars.
Après une semaine marquée par des mouvements d’aversion au risque, avec notamment une hausse du prix du pétrole, des entreprises du secteur de l’armement et de l’or, la nervosité des investisseurs est en baisse. Le taux d’intérêt de la dette américaine à 10 ans a augmenté à 4,71% contre 4,61% en fin de semaine dernière, et le cours de l’or a légèrement baissé (-0,56% à 1 921,91 dollars l’once).
L’euro a également progressé de 0,34% par rapport au dollar, s’établissant à 1,0546 dollar pour un euro.
Les investisseurs attendent maintenant avec impatience les prochaines publications de résultats d’entreprises. Plusieurs grosses entreprises aux États-Unis (Tesla, Bank of America, Johnson & Johnson, Procter & Gamble) et en Europe (L’Oréal, Nestlé) doivent publier leurs résultats trimestriels cette semaine. Les résultats du secteur de la technologie sont particulièrement attendus, car ils ont fortement contribué à la performance du marché cette année avec une hausse de 29% du Nasdaq depuis le début de l’année. Les investisseurs redoutent une réaction négative en cas de déceptions importantes de la part de ces entreprises.
Pour compléter ces informations, le laboratoire pharmaceutique allemand BioNTech a annoncé qu’il devait déprécier pour 900 millions d’euros ses stocks liés au vaccin contre le Covid-19 en raison d’une demande en baisse. La demande pour les vaccins contre le Covid-19 ralentit, ce qui a également conduit le laboratoire américain Pfizer à abaisser ses prévisions pour l’ensemble de l’année 2023. Les actions de BioNTech ont chuté de 4,40% à New York, tandis que celles de Pfizer ont augmenté de 5,44%.
En Pologne, les valeurs bancaires ont connu une forte hausse suite aux élections parlementaires. Les investisseurs voient d’un bon œil la victoire de l’opposition centriste pro-européenne, ce qui a entraîné une augmentation de la PKO Bank (+11,25%), de mBank (+8,55%), de Santander Bank Poska (+7,76%) et de l’assureur PZU (+6,03%).
Sources :
– AWP – Affaire Wirtschaft Presse AG
– Agence France-Presse (AFP)