Grande-Bretagne : La croissance des salaires ralentit pour la première fois depuis janvier

Selon des chiffres officiels publiés mardi, la croissance des salaires au Royaume-Uni a ralenti pour la première fois depuis janvier, ce qui suggère que le marché du travail perd de son dynamisme. Le salaire moyen britannique, hors primes, a augmenté de 7,8% par rapport à l’année précédente au cours des trois mois précédant le mois d’août, en baisse par rapport au chiffre révisé à la hausse de 7,9% enregistré au cours des trois mois précédant le mois de juillet. Cette baisse de la croissance des salaires était conforme aux attentes des économistes interrogés par Reuters.

Les salaires du secteur privé, qui sont une composante clé suivie par la Banque d’Angleterre (BoE), ont également connu un ralentissement de leur croissance annuelle à 8,0% au cours des trois mois précédant le mois d’août, par rapport à 8,1% précédemment. La croissance annuelle de la rémunération totale, qui inclut les primes et qui est une mesure plus volatile, a ralenti à 8,1% au cours du trimestre se terminant en août, contre 8,5% pour la période de mai à juillet.

Cependant, en termes réels, l’augmentation des salaires a été beaucoup plus faible, avec une inflation des prix à la consommation de 6,7% en août. En effet, les salaires n’ont augmenté que de 0,7% sur un an au cours des trois mois précédant le mois d’août.

Les offres d’emploi ont également diminué, avec un nombre d’emplois vacants qui est tombé à 988 000 au cours des trois mois précédant septembre, soit le niveau le plus bas depuis deux ans. Malgré cette diminution, le nombre d’emplois vacants reste supérieur de près de 25% à ce qu’il était avant la pandémie.

En résumé, la croissance des salaires au Royaume-Uni a ralenti pour la première fois depuis janvier, ce qui suggère que le marché du travail perd de son dynamisme. Bien que la croissance des salaires soit encore jugée trop élevée par la Banque d’Angleterre, rien dans les dernières données ne semble indiquer que la BoE décidera de relever ses taux lors de sa prochaine réunion en novembre. Avec une inflation élevée, l’augmentation des salaires en termes réels est en réalité faible. De plus, le nombre d’emplois vacants a également diminué, bien qu’il reste élevé par rapport à avant la pandémie.

Sources : Reuters

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