Les Nations unies ont récemment été confrontées à deux résolutions rivales concernant Israël et Gaza. Ces résolutions visent à aborder principalement la situation humanitaire, mais il est peu probable qu’elles soient adoptées. Les projets de résolution ont été proposés par la Russie et le Brésil.

Pour qu’une résolution soit adoptée, elle doit recevoir au moins neuf voix des quinze membres du Conseil de sécurité et ne pas être soumise à un veto des cinq membres permanents, à savoir la Grande-Bretagne, la Chine, la France, la Russie et les États-Unis. Les États-Unis ont traditionnellement défendu Israël au sein du Conseil de sécurité.

Le projet russe appelle à un cessez-le-feu humanitaire, tandis que le projet brésilien propose des trêves humanitaires pour permettre l’accès à l’aide. Les deux projets condamnent la violence, les hostilités contre les civils, les actes de terrorisme et appellent à la libération des otages. Le projet brésilien condamne également le Hamas pour ses attaques contre Israël, tandis que le projet russe n’identifie pas spécifiquement l’organisation responsable de l’attaque du 7 octobre.

Le projet brésilien soutient également l’annulation de l’ordre israélien de déplacer les civils et le personnel de l’ONU du nord vers le sud de la bande de Gaza, sans toutefois mentionner Israël explicitement. Selon l’ambassadeur adjoint de la Russie à l’ONU, Dmitry Polyanskiy, le projet russe répondrait mieux aux besoins humanitaires de la population civile de Gaza et ne contiendrait aucun élément politique pouvant diviser les membres du Conseil de sécurité.

La situation actuelle entre Israël et Gaza est très tendue. Israël a promis d’anéantir le Hamas après une série d’attaques meurtrières et de prises d’otages de civils israéliens. En réponse, Israël a intensifié ses bombardements sur Gaza, plaçant l’enclave en état de siège total. Selon les autorités de Gaza, au moins 2 750 personnes ont été tuées.

Malheureusement, malgré les efforts diplomatiques, aucun cessez-le-feu n’a encore été instauré pour permettre aux détenteurs de passeports étrangers de quitter l’enclave palestinienne et d’y acheminer de l’aide. Les bombardements israéliens sur Gaza se poursuivent.

Il reste à voir quelle résolution, si l’une d’entre elles est adoptée, pourrait apporter une solution viable et contribuer à soulager la crise humanitaire actuelle. L’ONU et les membres du Conseil de sécurité doivent continuer à travailler pour trouver une issue pacifique à ce conflit dévastateur.
(Source : Reuters)

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