Le fabricant chinois de médicaments Sichuan Kelun Pharmaceutical Co a annoncé que Merck & Co Inc abandonnait le développement conjoint de deux médicaments candidats contre le cancer qui n’ont pas encore été soumis à des essais cliniques. Cette nouvelle a entraîné une baisse de 7 % des actions de Kelun, qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis décembre 2022.
Merck a récemment annoncé qu’il allait verser 5,5 milliards de dollars à Daiichi Sankyo pour développer conjointement trois de ses médicaments candidats contre le cancer. Cet accord pourrait valoir jusqu’à 22 milliards de dollars pour l’entreprise japonaise. Merck a pour objectif d’atteindre un chiffre d’affaires d’au moins 6 milliards de dollars pour son activité d’oncologie d’ici le 31 mars 2026, soit une multiplication par cinq en trois ans.
Les médicaments candidats qui ne seront plus développés en collaboration avec Kelun appartiennent à une classe connue sous le nom de conjugués anticorps-médicaments (ADC). Contrairement à la chimiothérapie conventionnelle, ces médicaments sont conçus pour cibler uniquement les cellules cancéreuses, réduisant ainsi potentiellement les dommages causés aux cellules normales.
La coopération entre Merck et Kelun sur sept autres candidats ADC, dont trois sont en cours d’essais cliniques, n’est pas affectée par cette décision.
Il est important de noter que Merck n’a pas encore commenté cette décision. Cependant, cette nouvelle souligne les enjeux et les défis auxquels sont confrontées les entreprises pharmaceutiques dans le domaine de la recherche et du développement de médicaments anticancéreux. Il sera intéressant de suivre les prochaines évolutions de cette situation et de voir comment Merck continuera à atteindre ses objectifs en matière d’oncologie.